La nature, ou plutôt le naturel, reprend le dessus. Terminée la beauté “corrigée”, vive les cheveux épais, la ligne de sourcils, le léger défaut qui fait le charme particulier, tout pousse à se définir au naturel. Cela ne signifie pas refuser la technologie et l’avancée de la science. Si les rituels et les gestes ancestraux reviennent en force, avec plus de précision et de recherche dans leur vérité, ils sont adaptés à la vie moderne. Le retour aux sources se libère du “traditionnel”, il n’est pas replié sur sa propre culture mais ouvert aux autres. Comme les laboratoires L’Oréal qui misent sur la “géo-cosmétique”, en se rapprochant le mieux des habitudes locales dans les formules et les emplois des soins et du maquillage, les marques s’adaptent et n’imposent plus. |
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| Les ingrédients qui poursuivent leur lancée sont toujours le beurre de karité, l’huile d’argan et les petits fruits rouges. Viennent ensuite les racines et les fruits de l’hémisphère sud, comme le cupuaçu, fruit de la famille du cacaoyer, qui provient d’Amazonie. Le retour des huiles: noisette, onagre, avocat,… témoigne de cette tendance qui, si elle prend son temps pour s’installer, demeure l’essentiel: la nutricosmétique. Une philosophie du “bien-être beauté” qui englobe et traverse les frontières entre la santé, la beauté, l’aliment, le soin. Seul point qui évolue: le plaisir. Celui-ci s’inscrit maintenant comme inévitable. Exit l’aspect médical et le côté uniquement ludique, place au plaisir sain comme évidence. Enfin, les marques osent sortir certains ingrédients de la parfumerie et de la cuisine pour les intégrer dans un soin, comme la mystèrieuse fève tonka. Côté technologie, impossible de passer à côté de Color On Professional, ces patchs qui, en une application, maquillent les paupières. Rappelez-vous la scène du film Le Cnquième élément où Milla Jovovich est maquillée en quelques secondes grâce un outil futuriste. On y est presque… |
