mariage

Le mariage est un moment qui revêt encore aujourd’hui un symbolisme important pour ceux et celles qui célèbrent ainsi leur union.
Petit tour des traditions, à travers les époques et les cultures…

Hier et aujourd’hui

Autant de civilisations, autant de pratiques. Les rubans blancs ou roses des cortèges de voitures avec concerts de klaxons ou les charivaris américains de boîtes de conserve accrochées à l’arrière ont pris le relais des harnais fleuris et des palanquins décorés.
Autre exemple, les signes de prospérité: à Rome on lançait sur les mariés à la fin de la cérémonie des amandes et des noix, chez les Inuits ce sont des

chaussons, en Europe des confetti ou des grains de riz, que l’on jette également en Asie où le riz symbolise la richesse.

Ici et ailleurs

D’autres usages sont plus surprenants. En Inde, au Rajasthan, le marié arrive à la cérémonie juché sur un éléphant. Chez les Touareg, les futures mariés doivent passer plusieurs heures côte à côte sans se regarder ni se toucher. Dans la tradition anglo-saxonne, on porte ce jour-là un objet neuf, un vieux, un emprunté. Le mariage juif se fait sous un dais symbolisant la maison. En URSS, la cérémonie se déroulait dans des palais de mariages au son de la marche nuptiale de Mendelssohn. En France, avant la Révolution, on se mariait de préference le mardi et parfois la nuit. Pas le samedi (jour de la Vierge), ni le dimanche (jour de fête), ni le mercredi et le jeudi (jours de malheur), ni pendant les jours de pénitence.

Du festin au bal

Les cadeaux sont exposés dans la demeure de la famille qui reçoit. Dans la salle, louée pour l’occasion, le vin d’honneur est servi, suivi par le repas dont les menus imprimés nous renseignent sur la profusion ou la finesse des plats et des vins.
Couronnement: la pièce montée, chef-d’oeuvre du maître pâtissier qui comporte les initiales ou les noms en sucre ou en chocolat filé des élus et, au sommet, un couple heureux en biscuit que l’on conservera précieusement.
En Écosse et en Irlande, on rompt le gâteau de mariage sur la tête de l’épouse. Le repas est égayé de chansons (qui n’ont parfois rien de conjugal), de numéros et du décrochage de la fameuse jarretière de la mariée. Sa mise aux enchères est l’occasion de participer financièrement à la fête. Enfin vient le bal. En l’ouvrant, les mariés permettent aux invites de se divertir jusque tard dans la nuit.

*Tiré du livre Plaisirs d’Amour de Dominique Marny et Jean-Paul Gourévitch, Editions Le Pré aux clercs.

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