Assilah

Arrivé dans la ville, vous ne serez pas émerveillé, peut-être même déçu. Il vous faut poursuivre votre chemin jusqu’à la corniche qui longe la côte atlantique de cette petite ville marocaine de 20 000 habitants. Le fort se dresse alors, suivez la route du bord de mer, une aire de stationnement accueille les visiteurs, espagnols pour la plupart, venus nombreux découvrir ce coin de pays au nom chantant. Assilah a gardé son âme. Bohème et artiste. Rentrez dans la médina et admirez aux murs les oeuvres de ceux qui vous ont précédé. Assilah a échappé au temps. C’est un univers blanc qui vous entoure alors, coloré par les peintures et animé par les artisans. Assilah a conservé sa liberté. Ne parcourez pas tout de suite ses ruelles, prenez le temps d’admirer l’océan qui inonde l’horizon. Allez au bout du fort, là où les yeux se perdent et les rêves reprennent vie.

Vous pouvez maintenant pénétrer vraiment dans la médina. Parmi ses portes closes, au détour d’un marchand de babouches, vous pourrez humer les volutes d’un tajine qui mijote, entendre quelques bribes de conversations, marchander l’achat d’un tableau. Si Assilah n’échappe pas au tourisme commercial, Assilah offre encore, dans l’enceinte de sa médina, des rencontres possibles et des moments de paix. Apaisé, vous pourrez “affronter” les quelques rabatteurs de restaurants de fruits de mer qui entourent le fort. Loin du chaos de certains autres lieux, ils sont ici sympathiques et vous serez rassasiés des bonnes fritures de poissons.
Assilah a tout pour plaire. Les riads nichés dans la médina proposent des formules d’hébergement agréables, la plage est tout près, l’ambiance est à la détente.

Assilah a décidément un indéfinissable charme…

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