Si l’armée, les astronautes et les athlètes sont loin devant avec leurs textiles “intelligents”, ceux-ci arrivent plus vite qu’on ne le pense sur le marché. D’un côté les tissus hautement technologiques qui se modulent, s’adaptent, se (dé)colorent, et de l’autre, ceux provenant des végétaux dits “écolos”, comme le chanvre, le bambou,…
Même en lingerie, la dernière trouvaille de la marque Do you green est la fibre de pin blanc qui se veut inscrite dans un développement durable. Autre plante qui servait à l’élaboration du textile et de la teinture, puis qui a été délaissée pour retrouver aujourd’hui sa place dans l’habillement: la tige de l’ortie. Sa culture ne nécessitant aucun produit polluant, cette plante vivace intéresse les chercheurs.
Do you green, La lingerie en fibre de pin.
Quant à la technologie, elle s’immisce aussi dans les meubles, les tapis et la literie. Alliant des fibres écolos aux dernières trouvailles technologiques, les tapis deviendront résistants aux taches et antibactériens. D’ailleurs, cette propriété “auto nettoyante” est recherché dans plusieurs domaines: vêtements pour enfants, fauteuil,… Imaginez le café et la sauce tomate qui glisseraient sur la surface sans l’imprégner.
Au delà des modes, qui annoncent un printemps cousu-décousu et un été “tutu”, les vêtements deviennent polyvalents. Des fibres rétractables aux manches qui se retroussent ou s’allongent dès que la température change, c’est là que la mémoire des textiles intervient. Toutes ces avancées qui paraissent futuristes sont en étude dans des laboratoires (sérieux), puisqu’il est aussi nécessaire de penser à la texture et au confort. Toujours en quête de bien-être, les vêtements isolants s’amincissent; quelques millimètres peuvent réchauffer sous des froids sibériens.
Et les détails comptent: une fermeture-éclair qui, fermée, est totalement étanche, une oxygénation maximale,…
La différence est dans le tissu, aux teintes variées et variables, qui sous l’effet de la peau ou de changement de lumière, se modifient.
Demain, la mode sera autant écolo que techno, une réconciliation possible…
